En effet les deux détenus ont été condamnés en appel par la cour d’Alger à une année de prison, 6 mois fermes et 6 mois avec sursis et comme ils ont purgé leur peine, c’est vers une heure très tardive de la nuit qu’ils ont […]
TASERTITNous vous avons rapporté un témoignage poignant de journaliste H’mida Ayachi sur le racisme ant-kabyle et ses connexions profondes au sein des pouvoirs algériens.En effet, le témoignage de fils de Belabbas, est une démonstration très claire de la consubstantialité de l’anti-Kabylisme à la nature fasciste […]
AMEZRUY ASMEKTI“Ǧǧet-iyi abrid ad ɛeddiɣ, d aman kan i d-wwiɣ” d wagi i d izen n Manis Amrioui, win ɣef wayeg d-yeɣli udabu azayri i wakken ad s-ṛẓn ifadden ad ixelleṣ tayri-s i tmurt taqbaylit. Atah yizen d-yezzuzer Manis deg usebtar-ines n Facebook : « Ḥadret […]
TaqbaylitLe mois de Ramadan est l’arène où se battent deux Kabylies, l’une qui avance et l’autre qui recule. Celle qui avance est fidèle à la tradition du pays qui l’a enfantée et qui a fait naître ses ancêtres. Ça peut échapper aux consciences et aux […]
TASERTITLe mois de Ramadan est l’arène où se battent deux Kabylies, l’une qui avance et l’autre qui recule. Celle qui avance est fidèle à la tradition du pays qui l’a enfantée et qui a fait naître ses ancêtres. Ça peut échapper aux consciences et aux mémoires, la société Kabyle est laïque à sa manière. Depuis l’antiquité jusqu’à la fin des années 90 en passant par le moyen âge, différentes religions ont cohabité bien que depuis plusieurs siècles la majorité pratique l’islam soufi, celui en l’occurrence qui est tolérant et qui a adopté jmaε-liman pas seulement comme expression mais comme philosophie qui incarne la liberté de culte. Une famille qui s’inspire par ailleurs des institutions des pays occidentaux qui pour la majorité dissocie la religion de l’Etat. Plusieurs personnalités Kabyles en ont fait leur ligne idéologique qu’ils expriment chacun à sa manière : Matoub Lounes avec un discours bien explicite, Said Saadi avec un programme politique, Tahar Djaout avec sa plume et la liste est loin d’être exhaustive.
La famille qui recule est en revanche sous l’emprise d’un islam qui en temps et en lieu nous vient d’ailleurs. Une pratique de la religion extrémiste et intégriste qui s’est infiltrée par les interstices d’une carapace idéologique séculaire et propre à la Kabylie, les instances de l’Etat Algérien en sont la première cause. Une famille qui est orientée vers l’orient et qui met la Ouma au dessus de la Kabylité et qui conséquemment veut effacer tout ce qui a fait la gloire de la Kabylie à savoir la prépondérance de la terre et des valeurs Kabyles sur la religion.
L’incident d’Imchedalen la semaine passée est révélateur de ce qui vient d’être dit. À chaque Ramadan un événement survient et nous rappelle que ces deux familles existent bel et bien. Cependant il est aussi révélateur de la capacité de la famille qui avance du fait de sa qualité de majoritaire de prendre le dessus sur celle qui recule malgré la disproportion en termes de moyens. La quasi totalité de la population d’Imchedalen s’est montrée solidaire avec les acteurs du concert et s’est indignée de l’acte ignoble de l’imam qui a tenu des propos désobligeants via le haut-parleur de la mosquée contre le public. Outre la population locale à l’inverse des Algériens, la majorité écrasante des Kabyles a dénoncé l’acte de l’imam originaire de Jidjel et s’est positionnée en faveur des gens d’Imchedalen. La solidarité a été dirigée aussi envers les animateurs du gala en particulier envers Taous Arehab et le percussionniste dit Wachtouti. On rappelle que ce dernier a reçu de la part de certains Algériens toutes sortes d’insultes notamment sur son physique.
Des incidents parfois plus graves surviennent chaque mois de Ramadan qui sont causés souvent par des intégristes, tantôt des agressions contre les non-jeûneurs tantôt des harcèlements. Des crimes ont été déjà commis par des salafistes parfois tuant des femmes enceintes et des vieilles.
Le Ramadan 2013 a été marqué par un événement qui a suscité un débat qui a duré des années. Une journée appelée “jeûne en public” a été organisée par des militants de différentes obédiences politiques dans la ville de Tizi-Ouzou pour dénoncer les harcèlements que subissent les non-jeûneurs et prôner la liberté de culte. On rappelle que Zedek Mouloud est venu soutenir l’initiative ce qui lui a valu des critiques et des menaces de la part des intégristes.
Le combat qui oppose la famille qui avance à la famille qui recule en Kabylie est plus ou moins équilibré. Le point fort de la première est d’aspect quantitatif. Les Kabyles qui sont inspirés par une société multi-cultuelle et tolérante est majoritaire et la preuve en est dans les différents combats qu’a menés la Kabylie, la laïcité a toujours été le cœur des revendications à côté de la démocratie. Le point fort de la deuxième est d’aspect qualitatif, pas seulement parce qu’elle agit intelligemment mais parce qu’elle possède tous les moyens dont a besoin une une idéologie pour dominer à savoir l’Etat et ses différents établissements.
Il n’est pas simple de combattre et de maîtriser cette minorité aux valeurs et aux principes exotiques compte tenu de ses moyens colossaux, mais il n’est tout de même pas compliqué de comprendre que la seule et impérieuse solution et de ne pas se laisser faire. Sans mettre en avant telle ou telle structure politique, ça y va de soit que la Kabylie a plus que jamais besoin de se munir de ses propres institutions. C’est la seule initiative qui permettra à cette dernière de restaurer pérennement la tolérance et la liberté de culte séculaires au pays Kabyle. Entre temps il est urgent de rétablir les assemblées du village indépendantes des institutions de l’État Algérien, afin de contrecarrer les différents islamismes et d’organiser le culte à la manière de nos ancêtres.
Yanis. K
Alors, voilà ce que l’Etat arabo-islamique algérien attend exactement de tous les kabyles, quels qu’ils soient ! Aux algérianistes, il leur jette en pâture Ferhat Mehenni et attend d’eux qu’ils le descende, de A à Z et au détail près, pour le punir de son […]
TASERTITAlors, voilà ce que l’Etat arabo-islamique algérien attend exactement de tous les kabyles, quels qu’ils soient !
“Ma nettu yakk anect-a, nekker-d, nbegges-d ɣer Ferhat d Ait-Mengellat a ten-nesseɣli ,i nuklal d ugar n wannect-a, acku ma neddukel ad nedder, ma nebḍa ad nenger”
Je viens de voir Aït-Menguellet, fatigué, on dirait “usé”, s’exprimer en français, l’autre langue prohibée par l’Etat algérien, face aux caméras algériennes, expliquant combien il était heureux d’avoir pu chanter à Oran face à un public “unis dans sa diversité. J’ignore s’il est informé des […]
TaqbaylitJe viens de voir Aït-Menguellet, fatigué, on dirait “usé”, s’exprimer en français, l’autre langue prohibée par l’Etat algérien, face aux caméras algériennes, expliquant combien il était heureux d’avoir pu chanter à Oran face à un public “unis dans sa diversité.
Les Kabyles sont essentiellement de tradition orale, tout ce qu’ils ont produit en contes, en poésie, en mythes voire même en philosophie, ne nous a été transmis que par le verbe, sauf exception. Et si les Kabyles avaient appris à transcrire leur vécu et à […]
TASERTITLes Kabyles sont essentiellement de tradition orale, tout ce qu’ils ont produit en contes, en poésie, en mythes voire même en philosophie, ne nous a été transmis que par le verbe, sauf exception. Et si les Kabyles avaient appris à transcrire leur vécu et à écrire leur conception du monde depuis l’antiquité ?
La tradition orale est la préservation et la perpétuation de la production littéraire, artistique et juridique d’un peuple par le verbe : le chant, la poésie, le récit…
Ce moyen de préservation et de transmission des textes n’est pas un choix consciemment fait par les peuples, mais l’acquierent naturellement pour cause généralement de l’absence de caractères de transcription.
Selon Younes Adli, la Kabylie n’est pas exclusivement de tradition orale, depuis l’antiquité des écrits ont été retrouvés un peu partout en Kabylie en Tifinagh à l’antiquité puis en caractères Arabes au 18e et au 17e siècles. Ils ne sont pas très nombreux mais en tout cas, ils permettent d’affirmer selon le même auteur que les Kabyles en particulier et les berbères en général ont laissé des écrits. On signale que les écrits datant de cette dernière période sont généralement l’œuvre soit de l’aristocratie Kabyle soit d’érudits de Zaouias.
Ce qui est évident est que l’essentiel de la production littéraire et poétique Kabyle notamment chez le petit peuple est orale et n’a été gardée que grâce à l’oralité. Il est de même pour le droit coutumier Kabyle appliqué dans Tajma3t de chaque village depuis au moins la fin de l’antiquité.
Étant donné que l’essentiel de ce que les Kabyles ont produit n’a pas été transcrits et n’a été transmis que de bouche à oreille par les moyens déjà cités, on conclut que la Kabylie est essentiellement de tradition orale, bien que certains textes nous aient été parvenus par écrit.
L’idée que nous allons traiter dans ce chapitre reste une hypothèse mais elle est loin d’être de la spéculation pure. Dans l’histoire, les mêmes causes ont souvent produit les mêmes effets. Si la Kabyles avaient décidé d’écrire leurs vécu et pensées comme les Arabes, les Romains, les français et beaucoup d’autres peuples, ils auraient pu comme ces derniers théoriser puis véhiculer ailleurs leur philosophie et leur façon de voir le monde.
Pour étayer ces propos on présente ce qu’aurait déclaré l’historien et le scientifique Ibn Khaldoun : “Les berbères possèdent des traditions anciennes qu’ils se transmettent de père en fils, si elles étaient transcrites, elles auraient servi d’exemple aux autres nations”.
L’un des facteurs qui permet à une civilisation d’avoir de l’influence sur les autres peuples est l’écriture.
Certains pourraient se demander est-ce que les Kabyles ont suffisamment de valeurs à véhiculer ? Si Karl Marx, Maxime Kiwaloweski, Rosa Luxembourg et beaucoup d’autres penseurs et scientifiques ont parlé de l’exemple Kabyle, c’est qu’ils ont trouvé chez les Kabyles quelque chose d’assez particulier.
Les trois penseurs précédemment cités se sont penchés sur la famille indivise et la façon avec laquelle les Kabyles géraient la propriété foncière.
Le père de la sociologie moderne Émile Durkheim s’est intéressé lui aussi au fonctionnement économique et socio-politique de la Kabylie.
Agraw, la3naya, Jamaa liman pour ne citer que ces trois notions auraient pu se transformer de valeurs appartenant à un peuple à des concepts politiques, sociologiques voire même philosophique d’une grande importance. L’oralité en Kabylie a permis de préserver ces pratiques, mais n’a pas pu les véhiculer à travers les peuples.
Les Kabyles ne sont pas en reste des autres peuples concernant les réalisations militaires. Étant à l’antiquité une enclave en Numidie, les Kabyles auraient probablement fourni des hommes à la célèbre cavalerie Numide. L’histoire ne peut le confirmer avec certitude compte tenu du manque de sources écrites à ce sujet. Dans le cas où ils l’ont réellement fait, les Kabyles ont manqué d’écrire et de mentionner à jamais l’une de leur grande prouesse. D’autres guerres au début de notre ére se sont déroulées sur le territoire Kabyle, en partie la guerre de Takfarinas et quasi entièrement celle de Firmus. Des écrits d’autres peuples notamment des Romains qui étaient des belligérants attestent amplement le fait que les Kabyles ont pris part à ces guerres. Seulement, si le Kabyles avaient écrit, particulièrement en leur langue, ils en auraient fait des événements de gloire.
K-YANIS
Ass-a n 18 yebrir 2022, d asmekti n tmettant n Massinissa, asnawan n 19 n iseggasen sɣur ijadeṛmiyen izayriyen deg At Dwala; 21 n iseggasen-aya, wid i tyenɣan ur cuṛɛen xas ulamma nezṛa belli d ajedaermi Merebet Mestari i yḥuccen iḍarren-is. Acu yeḍran ass n […]
AMEZRUYAss-a n 18 yebrir 2022, d asmekti n tmettant n Massinissa, asnawan n 19 n iseggasen sɣur ijadeṛmiyen izayriyen deg At Dwala; 21 n iseggasen-aya, wid i tyenɣan ur cuṛɛen xas ulamma nezṛa belli d ajedaermi Merebet Mestari i yḥuccen iḍarren-is.
Acu yeḍran ass n 18 yebrir 2001 ?
Tiɣremt n imceddalen i d-yezgan ɣef usammar n Tubirett s wazal n 40Km, teddar cwal muqqren iḍ n yiḍelli n Ssebt 16 yebrir, send tameɣra d-hegga tɣiwant n imceddalen akked tiddukla n ilmeẓyen n tama-ya. Tameɣra anda tɣenna tcennayt taqbaylit Ṭawes, d tin i […]
TIMETITiɣremt n imceddalen i d-yezgan ɣef usammar n Tubirett s wazal n 40Km, teddar cwal muqqren iḍ n yiḍelli n Ssebt 16 yebrir, send tameɣra d-hegga tɣiwant n imceddalen akked tiddukla n ilmeẓyen n tama-ya.
Tameɣra anda tɣenna tcennayt taqbaylit Ṭawes, d tin i d-yellan deg wemṛaḥ n teɣremt n imceddalen, anda d-yezga lǧamaɛ. Asmekti kan ɣef yimi n yemdebbeṛ wissin n tɣiwant mass Fawzi Midun,deg wawal yefka i “Akhbar El Watan”, iwekked-ed belli d tameɣra i d-hegga tmehla n yelmeẓyen d waddal n tubirett akked tmehla n yedles.
Xas ulamma imheggiyen n tmeɣra, qudren imeẓẓulla n lǧamaɛ imi urǧan alamma kfant tẓallitin n yenselmen, s wazal n 1H, d wakken tebda, deg waya mass Fawzi Midun yenn-ad ” ugar n 40 n iseggasen-aya nekkni nxeddem timeɣriwen deg wemṛaḥ-a, ula deg seggasen n rrebrab ur nugad ara”. Imam n lǧamaɛ yettxemmim akken nniḍen imi akken izeggen yiḍ, yejeb iman-is daxel n lǧamaɛ, send akin yeṭṭef asawaḍ yessemɣuren taɣect, yebda ara ireggem, ineɛɛel deg imezdaɣ, armi yesseḥbes tameɣra. Awalen slan imezdaɣ n imceddalen, d ayen werǧin urǧin, maca ayen d-yeḍran yella iban ad yass wass deg ara d-yeḍru.
Amek imam yessaweḍ ad yesɛu tabɣest ad yergem iqbayliyen ?
“a baba wwetnaɣ a mmi ɛqelnaɣ”, Ass-a acetki ulaḥed azrem yewweḍ d talafsa, asmi d taqbaylit i yǧehden, isenselmen ddarayen taṛakna, ma d ass-a imi “JMEƐLIMAN” wwint waman, isenselmen zakanen-d idmaren-nsen, acku aṭas i nessusem.
Mači d tikelt tamenzut deg isenselmen d imamat-nsen ad kkren mgal cbaḥa n tudert taq baylit, ama deg Tizi neɣ deg Bgayet, deg At wertilan neɣ deg tubirett, deg Bumerdas neɣ deg Lberj, ula deg Tqesrayin ma tecfam asmi d-kkren ysenselmen mgal ansay n tmecṛeṭ. Akken twalam kra wanda tettazzal teqbaylit, tettganitt tisneslemt, tɛewwul ad s-terr takmamt, ad tt-tessenger.
Ayen yeḍran deg imceddalen iḍelli, d ayen d-yettbegginen tilawt n teqbaylit ass-a, tasnektit taɛrabt-tisneslemt d tin yebɣan ad tessenger taqbaylit ɣef wakal-is, ihi ma nbegges mgal tamhersa-ya ad nedder, ma nebra i ṭṭbel deg waman, ad ɣ-ɛezzin s ttwab ngger-nneɣ.
Afin d’endiguer l’évolution d’une conscience Kabyle et d’éviter toute initiative politique propre à la région, les ennemis de celle-ci ont inculqué dans l’inconscient des Kabyles de fausses idées et une haine de soi. Parmi les manipulations qui reviennent à chaque fois sur les bouches […]
TASERTITAfin d’endiguer l’évolution d’une conscience Kabyle et d’éviter toute initiative politique propre à la région, les ennemis de celle-ci ont inculqué dans l’inconscient des Kabyles de fausses idées et une haine de soi.
Parmi les manipulations qui reviennent à chaque fois sur les bouches est la situation géographique ainsi que le relief montagneux de la Kabylie qui empêcherait son développement.
La Kabylie n’est pas un eldorado de richesses et de ressources, mais elle n’est tout de même pas un désert tel qu’on veut faire croire.
Il n’est pas question ici de démontrer que la Kabylie est viable économiquement, bien qu’elle l’ait avec évidence, mais seulement de réfuter un argument fallacieux, celui de faire croire aux Kabyles que la Kabylie est une terre à la fois accidentée et non productive. On peut entendre par exemple face aux autonomistes ou indépendantistes la réplique que ce qui rend les projets de ces derniers suicidaires est le fait que la Kabylie soit un territoire exigu et une terre aride ainsi qu’isolée.
Par cet artifice, certains Kabyles ont pu gober l’idée que plus le territoire est vaste, plus il est viable, ce qui n’est en théorie pas faux. En pratique des facteurs beaucoup plus importants que la superficie entrent en jeu pour la prospérité économique d’un pays.
L’immensité des territoires Canadiens, Américains, Australiens et chinois a joué un rôle important dans le développement économique de ces pays, mais le même facteur a été un désavantage à l’épanouissement économique de la Russie.
Si on prend en compte le facteur de la superficie, en cet aspect la Kabylie surpasse près de 100 pays indépendants parfois des pays développés et émergents.
D’autres arguments liés à la géographie sont souvent évoqués pour mettre en avant l’idée de l’inviabilité de la Kabylie. L’une de ces bêtises est de dire que la Kabylie est un territoire reculé dans les montagnes, isolé et aride. Le conscient des Kabyles oublient toujours que bien que 60% de leur territoire est composé de reliefs montagneux, il contient aussi plus de 200 km de côtes maritimes et plusieurs milliers de km² de plaines notamment à Boumerdes et Tuvirett. Les montagnes ne sont elles aussi pas aussi infertiles qu’on les prétend, elles abritent un grand potentiel arboricole. La Kabylie avec sa richesse humaine qui est son capital essentiel, elle peut prospérer à la fois dans la petite et la grande industrie mais aussi dans l’agriculture.
La Kabylie est d’une superficie de 31 600 de km², soit à peu près la même taille que la Belgique qui est de 31 689 km². Cette dernière occupe la 139e place en termes de de superficie mais arrive à la 12e place du classement mondial des PIB (produit intérieur brut). On signale par ailleurs que la Belgique n’a quasiment aucune richesse naturelle ou souterraine, toute la matière première destinée à son industrie est importée.
Si la Kabylie était un pays Souverain, elle arriverait dans le classement mondial des superficies à peine derrière deux grands pays européens appartenant à l’OCDE et qui n’ont presque pas de richesses naturelles : la Suisse avec 41 000 km² et les Pays-Bas avec 37 000km².
Le territoire Kabyle est par ailleurs 10 voire parfois 20 fois plus vaste que certains pays dont quelques-uns sont les plus riches au monde à l’exemple du Luxembourg et du Singapour qui ont respectivement 2500 km² et 720 km². Le premier pays cité fait partie des pays de l’OCDE et est classé premier dans le monde en termes de PIB par habitant avec 150 000 dollars américains. Le Singapour quant à lui occupe la troisième place mondiale en PIB par habitant avec 59 700 USD.
La Kabylie est 1.2 fois plus grand que l’Arménie et l’Albanie, 1.3 fois plus que le Rwanda, 1.6 fois que l’Israël et la Slovénie, 3 fois plus que le Qatar, le Liban Ainsi que la Jamaïque, 47 fois plus vaste que le Bahreïn, 120 fois Malte, enfin 225 fois que le Liechtenstein.
Nombreux pays dans le monde puisent leur richesse de leur population notamment au sud-est de l’Asie. La qualité aussi bien que la quantité sont importantes pour faire de sa population une source de développement du pays.
La population Kabyle est très proportionnelle par rapport à son territoire. À l’exception des villes, la majorité des villages et localités sont à égalité en population. La dansité en Kabylie est à peu près de 200 hab./1km²,
Avec une dansité moyenne et une répartition plus ou moins égale de la population sur son territoire, la Kabylie peut tirer profit de sa richesse humaine dont la qualité est incontestable.
Avec 8 millions d’habitants, la Kabylie occuperait si elle était un pays Souverain à peu près la 100e place dans le classement mondial des pays par population.
À titre de comparaison, la Kabylie est plus peuplée que le Liban, la Norvège, la Finlande, le Danemark, la Slovaquie, L’Irlande, la Croitie, l’Uruguay… Elle est loin donc d’être un désert comme voudrait le faire croire les ennemis de cette région.
De l’antiquité jusqu’à l’arrivée des français, les montagnes ont constitué un rempart naturel contre les envahisseurs et ont permis à la Kabylie de préserver son indépendance. Aujourd’hui, le pouvoir Algérien veut faire de ce même élément un argument pour dissuader les Kabyles d’envisager un quelconque projet.
Il n’est pas possible d’avancer un chiffre exact, compte tenu du manque de sources, néanmoins il est certain que les plaines ainsi que les terrains cultivables comme les pontes douces peuvent constituer entre 25 et 35% du territoire Kabyle. On peut parler de trois espaces plus ou moins vastes qui simplifient l’activité agricole et dont la terre est fertile : la vallée de la Soumam qui s’étend sur une longueur de plusieurs dizaines de kilomètres et varie en largeur selon les endroits entre 2 à 6 km. Il y a aussi la vallée du Sebaou qui s’étend d’Azazga jusqu’à Tadamit et qui rejoint les plaines de Boumerdes (la plaine s’étend jusqu’à Ouacif en passant par Tizi Ghennif, Draa Lmizan, Boghni et Iwadhiyen. Enfin le sud-ouest de Bouira qui constitue un vaste territoire cultivable mais non exploité jusqu’ici.
De l’extrême est de Djijel à l’extrême ouest d’Alger, la Kabylie possède 250 km de côtes maritimes alternant plages de sables et falaises rocheuses. La côte maritime Kabyle donne accès à la haute mer méditerranéenne et constitue un chemin vers plusieurs pays dont le sud-ouest de l’Europe.
Des dizaines de pays dans le monde ont une géographie plus accidentée que la Kabylie : montagnes, désert, terres stériles, certains n’ont pas accès à la mer et parfois même sont enclavés à l’intérieur d’autres États. Cela ne les a pas empêchés de trouver des alternatives économiques et même de devenir des pays émergents pour certains.
Y-K
Mohamed Allaoua a fait son retour au Zénith le 26 février dernier après trois ans d’absence. A l’accoutumée, la star incontestée de la chanson Kabyle a enflammé la salle légendaire de Paris. La particularité de cette rencontre a été marquée par l’hommage rendu aux […]
TASERTITMohamed Allaoua a fait son retour au Zénith le 26 février dernier après trois ans d’absence. A l’accoutumée, la star incontestée de la chanson Kabyle a enflammé la salle légendaire de Paris.
La particularité de cette rencontre a été marquée par l’hommage rendu aux victimes des incendies de la Kabylie et par le soutien moral aux détenus politiques. Il est à signaler que l’exclusivité des bénéfices dégagés de la production du Zénith sera versée aux familles qui ont perdu des membres lors des incendies de Kabylie.
Allaoua est l’un des rares chanteurs Kabyles ces dernières années à pouvoir remplir des salles de cette envergure. Le Zénith est une salle de plus de 6000 places et celles-ci sont souvent vendues à guichet fermé lors de ses concerts.
Son retour le 12 janvier dernier a été spectaculaire. Mohamed Allaoua a comme d’habitude suscité une communion euphorique entre lui et le public. La soirée a connu l’intervention de deux géants de la chanson Kabyle, Ait Manguelet et Cherif Hamani.
Près de 7000 personnes ont assisté au spectacle de Mohamed Allaoua. Ce chiffre n’est pas son record étant donné qu’il est déjà allé au delà en nombre de spectateurs, notamment dans le Bercy qu’il a animé en janvier 2019.
Mohamed Allaoua est connu pour sa générosité démesurée, mais cette fois-ci il en a fait un acte de solidarité et de résistance. Après avoir apporté son soutien explicite aux détenus d’opinion sans distinction partisane, il a décidé de verser l’exclusivité de l’argent degagé aux familles qui ont perdu un membre lors des incendies du mois d’août 2021.
La somme dont il est question est à un peu plus de 56 000 euros. Il ne s’agit pas de la totalité de l’agent issu des billets qui s’étaient vendus à 35 euros l’unité. 56 000 euros est le résultat de la déduction des charges qui sont évaluées selon le producteur du concert à 135 000euros, de la recette qui est de 191 000 euros.
Ces chiffres ont été détaillés par le producteur du Zénith en question Aomer Alliche dit Alliche Évents en compagnie de Kamel Tarwiht dans une émission diffusée aujourd’hui sur Berbère Tv. Il est revenu sans rien omettre avec des factures sur les dépenses de la production : musiciens, salle, effets lumineux, charges…
Il a entre autres parlé de la façon avec laquelle se déroulera le versement de l’argent et a notamment insisté sur la transparence. Selon le producteur, la distribution du bénéfice aux familles des victimes se fera par des chèques remis par Mohamed Allaoua en personne accompagné des caméras de Berbère Tv.
Y-K
Deg useggas n 1992, yuɣal-d Edmond s wudem n tifrat d wesdukel n yal ameɣnas yumnen s weɣlan akuṛsiki, abrid n tifrat deg usemmeḥ ger yal win yettnaɣen ɣef uzekka n tlelli i tmurt takuṛsikit, xas ma mxallafent tiktiwin, xas ma mgaraden wallalen n umennuɣ […]
TASERTITDeg useggas n 1992, yuɣal-d Edmond s wudem n tifrat d wesdukel n yal ameɣnas yumnen s weɣlan akuṛsiki, abrid n tifrat deg usemmeḥ ger yal win yettnaɣen ɣef uzekka n tlelli i tmurt takuṛsikit, xas ma mxallafent tiktiwin, xas ma mgaraden wallalen n umennuɣ d takuṛsikit id-yessawlen.
Ihegga-d i lmend n yeswi agi n tdukli yiwet n lejrida umi isemma “Unione Naziunale = tadukli taɣelnawt” anda id-yewwi igemmaḍ igerzen acu kan di tallit nni, FLNC yekcem di tmenɣit n ikuṛsiken s timmad-nsen, wid akk ladɣa yeddan mgal-nsen, xas ulamma Edmond werǧin i-yessared ifassen-is si tikli n FLNC, maca diɣ werǧin i ten-id-yesnimmer neɣ icekkeṛ, ḍlan taswiɛt armi yeɛṛeq cced uyeddid, taɣlist txuṣ (manque de sécurité), tugdi tekcem ul n yal amezdaɣ n Kuṛsika, maca send tamettant n Ṛubiṛ Suzzi, yiwen n umeɣnas ɣef tmunent n Kuṛsika, ayen yeǧǧan Edmond ad yejbed iman-is deg ubrid agi n Tdukli taɣelnawt, imi ar ɣuṛ-s ur d-tegri tdukli akk d wid yessusmen ɣef lmut n umeɣnas-nsen, ayen i t-yeǧǧan ad yetaxer deg usqamu aɣelnaw akuṛsiki.
Deg useggas n 2014, FLNC yessers abeckiḍ, mmi-s Gilles, yessaweḍ ad yesdukel imeɣnasen n timanit d timunent ad ṭfen weḥḥed-sen Asqamu aɣeṛfan akuṛsiki, akka ayen ɣef wayeg yettnaɣ baba-s yessawḍ-it mmi-s d tilawt.
55 n iseggasen n umennuɣ, werǧin yuker aḍar ar deffir, werǧin i t-yeffeɣ leɛqel, ifaq weqbel akk imeɣnasen nniḍen akken abeckiḍ ur ibennu ara tugdut, ur ibennu ara tamurt, mer isuɣen awal tili aṭas n teṛwiḥin ara imenɛen, mer isuɣen awal tili aṭas aya deg tamurt takuṛsikit ad tedder s wezday n lqedd, ad tili d amedya i yegduden n umaḍal di lebni d tmeti n talwit, n tegzi d tugdut, tudert n Edmond Siméoni, d tudert n umennuɣ akuṛsiki d amedya i yal ameɣnas aqbayli, amedya n usirem maca diɣ amedya n ṛẓana di tikli d umennuɣ, d tamsirt deg umennuɣ i lmend n bennu d uwanek, i lmend n bennu n tagduda.
Ass-a xas mazal werɛad Kuṛsika ur tessaweḍ ara ar yeswi-s, maca tedda deg ubrid yessufuɣen, imi rran ẓẓeṛb ɣef tnekkit-nsen, d tutlayt d yedles-nsen, ulac tugdi fell-as, akka ula d nekkni ilaq ad neffeɣ di tirga n telli ar lebni n tlelli s yiɣil-nneɣ di talwit d lefhama, mačči s westixxeṛ d uqejjem n wegdud, mačči s rregmat d usexleɛ n wegdud maca s tuṭfa n ufus i win ass-agi nenwa yeffeɣ i webrid, s uwelleh n win nwala yecceḍ, s lǧehd n tiktiwin-nneɣ d usenfaṛ-nneɣ mačči s tuzma d uḍeṛṛef n yal win ur neddi yid-neɣ ass-agi.
Edmond Simeoni (IDMUN SIMYUNI), d argaz asertan Akuṛsiki, ilul-d ass n 6 ɣuct 1934 di CORTE di Kuṛsika n ufella, yiwen ger ibabaten n weɣlan Akuṛsiki Asmi yesɛa 20 iseggasen, yemlal Lucie (Lusi), akked yesɛa sin warraw-is ger-asen Abugaṭu d wergaz aserti, Gilles Simeoni, yeḍfeṛ aḥric n Gastro-entérologie, anda yella axxam n tujjya di Bastya deg useggas n 1965.
Yessuddes-d di yulyu 1970, Tigawt Tamawit Takuṛsikit ( ARC : Action Régionaliste Corse), yuɣalen deg useggas n 1973 Azzione per a rinascita di a Corsica ( Tigawt i tlalit takuṛsikit). Deg useggas n 1973 daɣen yeffeɣ-d ar webrid akken ad iberreḥ s lɣiḍ-is deg udeggeṛ n uberčix azeggaɣ deg ilel agrakal.
D argaz n talwit, win umi ur yettergigi ufus, Edmond Simeoni, isebbel tudert-is i tmurt-is yennuɣ tudert-is akk i timanit n Kuṛsika. Yegra-d deg umezruy, d yiwen ger ibabaten n “uɣlan akuṛsiki”, netta d watmaten-is, Max d Roland.
Deg useggas n 1977, yessuddes-d UPC ( Tadukli n wegdud, akuṛsiki, union du peuple corse) d amussu n timanit. Di 1983, Edmond Simeoni yuɣal d Amwelleh di tɣiwant n Bastya (Conseiller municipal de Bastia), acu kan tazmert teǧǧa ifadden, yendeṛkal wul-is, ayen i t-yeǧǧan ad yejbed iman-is ɣef tsertit.
Des useggas n 1992, amussu-ines irebḥ-d 8 n ikersiyen di tefranin n tamiwin, di tesqamutt n Kuṛsika, maca Edmond Simeoni yetaxxeṛ ad-yezzaken ɣef aya akken yugi tasertit n ṭṛad n FLNC,
Di 2004, yiwen useggas islul-d tidukla “imdukal n kuṛsika”. 3 iseggasen umbeɛd deg useggas n 2007, akk d WAXXAM AKUṚSIKI yettekki deg usmekti n 200 iseggasen n Pasquale Paoli, anda diɣ yettekki di cadet ( GODF) deg uskasi ɣef imal n kuṛsika. Deg useggas n 2009, ihegga-d akk d l’IRCA, lqeṛn n Danielle Casanova, u yeslal-d yid-s, ASS AGRAƔLAN N KUṚSIKA.
Akka deg ubabat n weɣlan akuṛsiki, ar umeddaḥ ur nzeggel ula d yiwet n tegnitt akken ad yerfed awal akuṛsiki, ad t-yezreɛ di yal amḍiq deg umaḍal. Edmond d win id-iṛebban tisutwin, ɣef umennuɣ akuṛsiki, ass-a yezmer ad yesgunfu imi axxam yeɛmeṛ, ayagi yettbeggin-d idles aserti yesɛa wergaz agi, ur nerri ara amennuɣ d ayla-s maca d ayla n yal amdan akuṛsiki, yessew-it, iḥuder-it ladɣa ileqqem-it.
Le Salon International du Livre d’Alger (SILA), une manifestation culturelle dédiée au livre et à la littérature créée depuis 1996 par les autorités algériennes a brillé cette année, comme à son accoutumée, par la censure et l’arbitraire. En effet, cette 25e édition est entachée par […]
IDLES TASERTITLe Salon International du Livre d’Alger (SILA), une manifestation culturelle dédiée au livre et à la littérature créée depuis 1996 par les autorités algériennes a brillé cette année, comme à son accoutumée, par la censure et l’arbitraire. En effet, cette 25e édition est entachée par une volonté de censure manifeste et identifiée. C’est le directeur de “Koukou édition” qui crie au scandale et dénonce la censure sur sa page Facebook.
Voici la liste des livres interdits avec année de publication à la 25 édition de SILA.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.