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Sous peine de sanctions lourdes de la part de la FIFA touchant la JSK, celle-ci est sommée de payer au club formateur du joueur burkinabé Banou Diawara une somme de 54000 dollars. L’information a été relayée d’abord par des journalistes, ensuite par l’avocat de la JSK Meftah Larbi qui a tenu à revenir sur l’affaire et à donner des éclaircissements sur le sujet.

Avant d’entamer la présentation de la clarification détaillée donnée par maître Meftah, il est utile de rappeler les circonstances du recrutement et de la vente du contrat de l’international burkinabé.

Pourquoi la JSK doit de l’argent au club Formateur de Banou Diawara

Diawara a été visé par l’ancienne direction de la JSK au mercato estival de l’année 2015. Afin que celle-ci puisse le recruter, il lui a fallu acheter son contrat à 25 000 euros et signer une clause qui stipule que dans le cas où le joueur serait revendu, son club formateur « Bobo-Doulasso » toucherait 25% du prix de la revente.

En juillet 2016, l’international burkinabé est transféré en Egypte au club Samouha contre une indemnité de 300 000 dollars. Malgré la clause qui oblige la JSK à verser donc 54 000 dollars à Bobo-Doulasso, les dirigeants de l’époque n’ont pas payé ce qu’il leur était un devoir vis-à-vis du club formateur de l’attaquant. Les dirigeants de ce dernier sont par conséquent allés saisir la FIFA en 2017, laquelle a tranché en faveur des plaignants. La JSK doit aujourd’hui payer le club qui lui a fourni Diawara, sinon elle sera sanctionnée comme l’indique les lois de l’instance suprême du football.

Les explications de l’avocat de la JSK sur l’affaire Diwara

L’avocat du club a commencé son propos concernant l’affaire Diawara en affirmant qu’à l’arrivé de l’actuelle direction, lui et cette dernière ont essayé de trouver des traces de documents sur les conditions du départ du joueur, après qu’ils ont reçu un écrit de la part de la FIFA.

La réponse d’Azlef sur le transfert de Banou Diawara

Il poursuit, qu’ayant su que c’est Malik Azlef qui s’est occupé des transactions du transfert, il lui a lui-même en tant qu’avocat du club demandé des comptes sur le contentieux qui oppose la JSK à Bobo-Doulasso. Selon l’avocat, le dirigeant en question lui a répondu d’une manière ambiguë que le club burkinabé a été réglé.

La contradiction de la réponse d’Azlef et l’écrit de la FIFA a poussé Maître Meftah à demander des comptes sur cette affaire à l’ancienne direction en engagent un huissier de justice.

L’explication de l’ancienne direction sur le contentieux Diawara

L’ancienne direction à sa tête Moh Cherif Hannachi a en guise d’explication présenté un justificatif que monsieur Meftah trouve énigmatique voire fallacieux. Le justificatif est un document qui spécifie que la transaction du transfert du joueur vers l’Egypte s’est faite avec 200 000 dollars alors que le contrat originel montre que le transfert s’est fait avec 300 000 dollars.

Le même document justificatif de l’ancienne direction précise que la banque centrale d’Alger aurait ôté 80 000 dollars des 200 000 dollars reçus, pour la raison de la crise à laquelle était confronté le pays durant cette période. Cela veut dire que sur 300 000 dollars mentionnés dans le contrat originel, la JSK n’aurait reçu que 120 000 dollars !

Une grosse somme d’argent aurait été détournée dans le transfert de Banou Diawara 

La réponse d’Azlef et l’explication de l’ancienne direction de la JSK nous laissent penser qu’il y a anguille sous roche dans l’affaire Diawara. Loin de la volonté de salir les gens et de nuire à leur réputation, il nous est en tant que rédaction d’Ameghnas permis de donner notre avis tout en essayant le mieux que nous puissions nous tenir objectifs.

Comment est-il possible pour un dirigent en l’occurrence Malik Azlef qui s’est occupé du transfert et de ses transactions, d’émettre à l’avocat du club des réponses aussi opaques ? Larbi Meftah affirme dans son intervention faite hier que ce dirigent lui a dit que les bons que lui a fournis le club Burkinabé ont été égarés.

Concernant le justificatif donné par l’ancienne direction sur le transfert de l’attaquant, on se demande objectivement où sont passés 260 000 dollars manquants aux 300 000 dollars du contrat initial. Tout en sachant qu’il n’est pas possible que la banque nationale retire de l’argent à une entreprise qu’est la JSK, sous prétexte de la crise économique. C’est une aberration !

Maître Meftah a fait savoir dans la même prise de parole que les traces du dossier du compatriote de Banou Diawara à savoir Patrick Malo sont introuvables, sachant qu’il a été lui aussi transféré à Samouha avec une somme faramineuse.

Toutes ces informations démontrent que dans l’affaire des deux burkinabés en particulier celle de Banou Diawara, il y a une grosse somme d’argent qui aurait été détournée. Il ne nous est pas permis de pointer du doigt des personnes particulières en les accusant de vol, toutefois les parties responsables de l’affaire sont l’ancienne direction et le dirigent qui s’est occupé du transfert.

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