L’heure est grave, selon plusieurs de nos sources, les citoyens de la localité des At Iraten , vivent un véritable cauchemar depuis une semaine, et aujourd’hui les choses ont pris une proportion très inquiétante.

En effet, plus de 200 jeunes de Larbaa N’Ait Irathen sont interpelés depuis hier, pour des considérations que nous ignorant toujours. Le centre-ville du Fort National est devenu désert, une chasse aux citoyens de cette localité est ouvertement lancée par les forces de l’ordre algériennes. Le plus grave, c’est que tous ces jeunes arrêtés se trouvent dans des endroits que leur familles ignorent encore, il est probable qu’ils soient transférés en dehors de la Kabylie.

Larbaa N’Ath Irathen, et ses citoyens sont devenus la cible privilégiée de tous les services de sécurité algérienne, ainsi le jeune S.D nous a rapporté que des éléments de la BRI ( brigade d’élite de la police algérienne), passent leur temps à provoquer les citoyens de Fort National, selon lui alors qu’il était en compagnie d’un parent, il nous a affirmé : « Des éléments de la BRI, m’ont manqué le respect en utilisant un langage ordurier, alors que j’étais en présence de mon oncle ».

Des commerçants originaires de Larbaa N’Ath Irathen, ont été arrêtés depuis cinq jours, pour le fait de leur origine, ils ont prévenu leur famille, mais ce qui est inquiétant et que depuis leur arrestation, leur famille ignorent complètements l’endroit où ils sont séquestrés.

Toute la population de Larbaa N’Ath Irathen est en danger, des arrestations arbitraires, des provocations avérées et assommées par les services de sécurités algériennes.
Qu’est-ce que l’Etat algérien cherche derrière ces provocations et ce climat de tireur qu’on a imposé à Larbaa N’Ath Irathen ?

Selon les observateurs politiques, les plus intéressants, le pouvoir algérien cherche à tout prix l’embrasement de la Kabylie pour assurer sa pérennité comme il l’a toujours fait dans le passé. 

La vigilance est de mise, les Kabyles encore une fois sont confrontés à leur propre destin, soit ils s’organisent pour exister, ou bien, ils se dispersent pour s’éteindre dans l’indifférence de tout le monde.