Le procès de Riad Yazid, qui s’est déroulé hier au tribunal de Vgayet, est reporté pour une date ultérieure, en l’occurrence 9 février 2021.

Pour rappel : Riad Yazid, a été convoqué au tribunal de Vgayet, pour une affaire qui remonte à 2018: incitation à attroupement non armé

Tarik Chiboub alias At Soula, président de l’association “ITRI N TILELLI”, a été convoqué par la justice pour ce 23 décembre, à cause de son appartenance au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie. Ce dernier refuse catégoriquement de recevoir ladite convocation.

Mais l’affaire ne s’arrête pas la vu que le wali de Vgayet, vient de notifier par la voie d’un huissier une action de justice contre le maire de Chemini, l’accusant d’avoir octroyé un agrément à une association activant pour le compte du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie.

Le Maire de Chemini, assume ses actes et assure que toutes les conditions d’éligibilité étaient remplis et qu’il n’y avait aucun vice de forme, ni aucune irrégularité avérée dans l’octroi de l’agrément. Il tient aussi a rassuré le mouvement associatif de son soutien total et irréversible, et que les intimidations à l’encontre des militants politique est signe d’une fin tôt avant tard. Tout en disant au wali advienne que pourra.

Maitre Aouicha Bekhti a, dans un débat traitant sur les détenus d’opinion décidé de se démarquer et de ne plus se solidariser avec Abdellah Benaoun, emprisonné depuis décembre 2019 pour ses publications sur Facebook. Jugeant ce dernier comme ancien terroriste qui agissait sous les ordres de Madani Mezrag, l’avocate a considéré aberrant d’apporter un quelconque soutien à un quelqu’un qui a les mains sales du sang de milliers d’algériens.

Etant une militante de la pensée de la double rupture et fervente activiste des droits de l’homme, Mme Bekhti a refusé au nom de ces mêmes droits qu’un ancien tueur soit rétabli, et fustige vigoureusement ceux qui ont sollicité sa solidarité. La juriste aurait suite à cette position été victime d’une campagne de lynchage et de dénigrement sur les réseaux sociaux, particulièrement de la part des militants qui agissent sous les ordres de Rachad ou qui en sont proches.

Pour rappel Abdellah Benaoun activait hebdomadairement dans les marches du Hirak et est considéré par ses camarades comme étant un militant des droits humains. La justice justifie son arrestation par la publication de l’incarcéré sur les réseaux sociaux, des vidéos qui portent atteinte au moral des troupes et qui visent la sécurité de l’Etat ainsi que de l’unité nationale. Plusieurs organisations ont demandé sa libération notamment Amnesty International qui estime qu’il est emprisonné seulement pour l’usage de sa liberté d’expression. Par ailleurs la même ONG confirme que Benaoun est en danger de mort pour cause d’une maladie de cœur.

Nous jugeons que l’écart idéologique entre les progressistes et les islamistes a amplement participé à la débâcle du Hirak. Cette histoire n’est qu’une parmi tant d’autres qui déchirent régulièrement la cohésion de cette dite révolution. Les militants de la double rupture, dans leur grande partie établis ou originaires de Kabylie chapeautés par l’activiste Meziane Abane, essayent péniblement de mettre à nu les vraies intentions des islamistes pilotés majoritairement depuis plus d’une année par l’organisation Rachad dont les leaders résident à Londres.

Riad Yazid, militant du FFS est devant le juge du tribunal de Vgayet, pour répondre à une affaire qui remonte à 2018 : incitation à attroupement non armé.

Le 08 décembre dernier le procureur a requis 2 ans de prison ferme et 200 000 DA d’amende, a l’encontre de Ghani MAMMERI, jeune de 25 ans dont le seul tort est d’être un chrétien orthodoxe.

ladite personne est accusé entre autres d’offense au prophète et de moqueries sur les préceptes religieux.

Il passe aujourd’hui à 9h, devant le juge au tribunal d’Amizour. a noter que le 03 décembre dernier le procureur a requis 6 mois de prison ferme et 200 000 DA d’amende à l’encontre d’un autre jeune Mebrouk BOUAKKAZ, pour les mêmes chefs d’inculpation.

L’organisation humanitaire kabyle née en 2017, a mené hier 13 décembre 2020, une action de distribution de bavettes, de gels hydroalcoolique, de camisoles et de combinaisons, en faveur des médecins, des infirmiers et du staff de la polyclinique d’IΣEẒẒUGEN, pour faire face à la pandémie actuelle.

L’action n’est pas la première fois vu que L’AZA, a déjà distribué les mêmes choses à Laaziv Ichariwen le 20 novembre dernier, le comité de soutien à Lounes Hamzi, a aussi bénéficié de cette aide, ainsi qu’a Akbou.

Six véhicules détériorés dans un incendie déclenché par des raisons ignorées dans un garage au village d’Ait Lahcene, localité d’Ath Yenni la nuit du 10 décembre 2020 à 2h00.

Les unités de protection civile de Ouacif, Michelet et des Ouadhias dépêchées et arrivées sur les lieux quelques minutes après l’entame du feu, ont pu maîtriser celui-ci et limiter ses dégâts, sachant que le garage est situé dans un rez-de-chaussée d’un immeuble de deux étages et à proximité d’autres habitations et locaux.

L’accident n’a causé aucune perte humaine, en revanche il a engendré une lourde dégradation matérielle. En effet, six véhicules ont pris feu : deux appartiennent au propriétaire du local et 4 autres à des colocataires de stationnement. Par ailleurs, le hourdis du plafond a été considérablement détérioré, fragilisant ainsi le béton qui soutient la dalle de l’appartement d’au-dessus.

Les causes de l’incendie sont jusqu’ici méconnues, toutefois, les propriétaires ainsi que l’opinion des citoyens s’accordent sur l’idée d’une probable masse électrique qui s’est produite dans l’un des véhicules. Il faut rappeler que la nuit a été distinguée par un vent très fort, ce qui aurait accentué la vitesse de la propagation du feu d’une auto à une autre (le portail contient des interstices et des ouvertures).

Plusieurs journaux ont relayé l’information. Par conséquent, des lecteurs ainsi que des internautes ont été choqués et se sont tendrement apitoyés.

Les propriétaires de l’abri ont chaleureusement reçu les soutiens des citoyens qu’ils soient moraux ou physiques. Ils ont tenu entre autres à remercier les unités de protection civile qui sont intervenus, ainsi que les autorités locales qui ont fourni l’aide nécessaire.

Said Saadi, a publié hier dimanche 13 décembre, sur sa page officielle, une vidéo de Salim Laibi, accompagnée de quelques lignes où il explique sommairement la suite du procès qui le confronte avec ce dernier nommé.

Said SAADI, a dans son écrit tenu à éclairer l’objet de l’audience du 11 décembre qui porte sur la plainte qu’il a déposée contre Salim Laibi, pour diffamation l’année dernière, ainsi que sur Zitout et Amir Dz, pour les mêmes raisons. Pour rappel le résident en France Laibi a le même jour du dépôt de plainte interpellé Saadi, dans les rues de Marseille et l’a agressé verbalement, tout en le filmant et en diffusant le harcèlement sur les différentes plateformes du Web.

Selon l’auteur de la publication, la séance programmée par le tribunal, s’agirait d’un enregistrement de témoins et d’avocats des deux parties. Il a mentionné que lui, il aurait fourni la liste des témoins nécessaires, algériens et étrangers contrairement à ses adversaires. Il a rajouté, qu’étant donné qu’il n’y a pas de matière à plaidoirie, c’est ses avocats qui l’ont représenté. Compte tenu de l’absence des éléments de la partie adverse, une audience relais serait programmée pour 9 mars 2021 et une audience de plaidoirie pour le 28 mai de la même année.

Le Docteur Saadi, a par ailleurs affirmé que faute de la connaissance des adresses de Amir Boukhors et de Zitout, ceux-ci n’ont pas pu être convoqués. Cependant la recherche de leurs adresses officielles est toujours en cours. Il a entre autres évoqué Hicham Aboud, qu’il a nommé de « capitaine » et qu’il a jugé proche de Rachad, en certifiant que la plainte déposée contre lui est en cours d’enregistrement.

La vidéo qui accompagne son discours concerne comme il a été précédemment dit, Salim Laibi, qui n’est autre que le neveu de Kasdi Merbah. Dans la vidéo, l’islamiste établi en France remet en cause les symboles nationaux algériens, à savoir : l’hymne national (qu’il juge blasphématoire), le drapeau national et enfin le fennec.