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En parlant de philosophie décoloniale, avant de répondre à n’importe qu’elle question, il serait plus juste d’évoquer les origines, la définition et l’évolution de cette philosophie.

Voyant le jour après la constitution des républiques latinos américaines, la philosophie décoloniale se constitue en s’inspirant des idées socialistes, présentant ainsi le capitalisme comme un pouvoir et non comme un système économique, et s’opposant à la hiérarchisation de l’humanité en races que le capital a généré de par la colonisation.

Au fil du temps, elle a fini par s’exporter en Europe. En s’exportant, elle se divise en deux grandes visions: l’une est Latino-américaine, l’autre afro-européenne. La vision Latino-américaine est restée fidèle aux principes de bases, l’autre par contre, se dit opposée ce qu’elle définit comme héritage colonial en Afrique et essentialise ce qu’elle définit comme races sociales, c’est à dire que l’humain blanc serait par essence colonialiste, raciste et privilégié. Elle substitue même le capital par ce qu’elle nomme comme pouvoir “blanc”. Or, l’histoire nous a montrée que la colonisation de l’Afrique n’est point une exclusivité “blanche”, qu’il y a eu des esclaves blancs et des arabes et des turques ayant colonisés une partie de l’Afrique.

Paradoxalement, ceux qui ont la vision décoloniale afro-européenne se disent anti-impérialistes et pour le droit des peuples à s’autodétérminer mais, ils prêtent allégeance au impérialistes arabes, se font financés par l’Institut du monde arabe en France. Les plus grands de leurs théoriciens Franco-Algériens s’inspirent des théories du pouvoir algérien selon lesquelles, un Kabyle qui refuse d’être arabe serait un raciste qui se prend blanc et un collabo aillant pour but de vendre l’Algérie. Nous avons bien vu comment Houria Bouteldja a exprimée subtilement sa haine du Kabyle.

T.K