La situation Sanitaire en Kabylie, particulièrement à Tizi-Ouzou est préoccupante et nécessite une mobilisation de tout le monde afin de retrouver un climat plus sûr. En effet, le manque de moyens notamment dans les hôpitaux et la négligence des citoyens ont favorisé la propagation du variant du Covid-19 nommé Delta.

Le variant Delta sévit en Kabylie

Durant plus de deux mois la pandémie s’est relativement stabilisée, mais depuis quelques semaines le virus a brusquement resurgi.  La variant Delta du Coronavirus est selon les connaisseurs plus virulent et à une certaine mesure plus létal que la souche. Vu la vitesse de propagation et le taux de mortalité, on peut effectivement constater cela. On note que la dernière vague de la maladie a tué même les jeunes de 20 à 50 ans dont des éléments du corps médical.

Qu’est-ce qui a favorisé la propagation du variant delta en Kabylie?

Le variant Delta étant d’origine indienne, son immersion en Algérie et en Kabylie est due incontestablement au rapatriement. Ce dernier n’est pas le mal en soi, les Kabyles et Algériens ont le droit de rejoindre leurs pays, cependant les conditions du rapatriement sont déplorables. La première vague de rapatriés n’a pas connu d’isolement et les vagues qui sont suivi n’ont pas connu un confinement rigoureux.

La négligence est l’autre élément qui a favorisé la propagation du virus en Kabylie. Après le déconfinement de l’été 2020 et la reprise des activités, les citoyens ont abandonné les mesures sanitaires. Les mosquées, les fêtes et les plages depuis quelques jours sont la première source de contamination du Covid-19.

Le manque de concentrateurs d’oxygène et par ailleurs des bouteilles d’oxygène amplifie davantage le problème.  Les places à l’hôpital et le nombre d’éléments du corps médical fait aussi défaut.

La solution pour stopper le variant Delta en Kabylie

La balle est dans le camp des citoyens afin de stopper la propagation du virus en Kabylie. Les gestes barrières à savoir la distanciation sociale, le port du masque et la désinfection peuvent à une certaine mesure ralentir la pandémie en Kabylie. Il n’est pas de notre rôle de faire l’apologie du vaccin, et la liberté de choix est indiscutable, néanmoins ce dernier pourrait rétablir la sérénité sanitaire.

Si les autorités ne prennent pas les bonnes décisions et laissent la population à la merci du virus, celle-ci doit se montrer plus mature et plus responsable. Les citoyens Kabyles doivent cesser de se rassembler en masse et éviter certains lieux publics : buvettes, plages, mosquée…