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Ces dernières semaines voire mois, le pouvoir algérien a travers ses corps de sécurité et son appareil judiciaire exerce une repression inouïe et sans précédent sur les militants Kabyles notamment indépendantistes. Les activistes permanents ne sont pas les seuls à subir ces représailles, les sympathisants et les amis des Kabylistes ne sont aussi pas épargnés.

Le MAK est la cible previlegiée du Pouvoir Algérien

Si bien que le MAK porte des idées subversives vis-à-vis du pouvoir Algérien et qu’une bonne partie de la population Kabyle commence peu à peu à épouser le projet Kabyliste, Le Pouvoir Algérien use de moyens immondes pour mettre fin à cette structure.

Depuis plusieurs années le régime tente avec ses corps de sécurité d’intimider les activistes du MAK avec des arrestations musclées, des confiscations de documents, des convocations etc.

Le MAK est officiellement organisation terroriste depuis le mois d’avril dernier en Algérie

Face à la recrudescence de l’adhésion des citoyens Kabyles à l’idée de l’indépendance de la Kabylie notamment après l’échec du Hirak, le pouvoir algérien n’a trouvé comme solution que l’idée macabre de classer injustement le MAK comme mouvement terroriste. Cela s’est passé après la grandiose marche du 20 avril 2021 où les indépendantistes ont réussi à organiser un immense carré. On rappelle que dans le même événement, des manifestans des autres structures politiques sont venus en aide aux Kabylistes pour écarter le barrage de CRS.
Le pouvoir algérien n’a trouvé comme réplique que de classer officiellement le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie comme une organisation terroriste. Cela s’est passé le 18 mai 2021 suite à une réunion du HCS ( le Haut Conseil de Sécurité) présidé par Abdelmadjid Teboune. Pour justifier cette décision les autorités Algériennes ont sans avancer la moindre preuve accusé le MAK de préparer des attentats contre les marches du Hirak.

Le MAK est accusé d’avoir mis feu à la Kabylie et d’avoir assassiné Djamel Bensmail

Au-delà du fait que l’implication du MAK dans les incendies qui ont touché la Kabylie et par ailleurs dans l’assassinat de Djamel Bensmail soit une aberration, de surcroît le pouvoir diffuse à travers ses appareils de propagande des manipulations flagrantes dont tout le monde reconnaît la fait burlesque.

L’opinion publique Kabyle est quasi convaincue que les incendies qui ont causé des dégâts humains et matériels déplorables ainsi que l’assassinat du jeune de Ain Dafla sont l’œuvre du pouvoir Algérien.
L’objectif du pouvoir derrière ces crimes est de les imputer au MAK et d’étayer le dossier de la classification de ce mouvement comme une organisation terroriste.
En vertu de cette machination, le pouvoir algérien a arrêté et mis en mandat dépôt plusieurs citoyens Kabyles dont une dizaine de militants indépendantistes.

Le MAK est un mouvement politique et pacifique

Les adhérents du MAK (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie) en particulier les cadres sont la principale cible de l’acharnement du pouvoir Algérien.
Une bonne partie de la population trouve l’idée de l’indépendance de la Kabylie radicale ce qui n’est pas faux. Cependant ceux qui s’y revendiquent ont toujours prôné la voie politique et pacifique. De ce fait et bien que les indépendantistes soient jugés extrémistes, ils doivent être admis dans le débat publique Kabyle. Si vraiment l’indépendantisme dans cette région est marginal, il doit être vaincu par le débat et non par des approches déloyales à savoir la diabolisation et la repression.
Quelles que soient les idées prônées par les indépendantistes, ils doivent être défendus voire protégés par les Kabyles lorsqu’ils sont réprimés. Cette obligation s’applique aussi bien sur les simples citoyens que sur les structures politiques. Voltaire aurait dit : je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. Soyons Volteriens !