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Cela fait 16 ans jour pour jour que nous a quitté le chanteur Kabyle Brahim Izri, mort à l’âge de 51 ans à Paris. Né au village d’Ath Lahcene dans la localité d’Ath Yenni, il est attiré dès son âge comme les autres membres de sa famille par les chants religieux de la zaouïa de son grand-père. Il s’y inspire et c’est là qu’il apprend à chanter et à manier la guitare ainsi que d’autres instruments de musique.

Au lycée il crée avec deux autres camarades le groupe « Igudar » et composent ensemble la chanson reprise par la suite par Idir « Chtedouyi ». Avec ce dernier il fait un très bref parcours, en figurant en tant que guitariste vers la fin des années 1970.

Au début des années 1980, le natif d’Ath Lahcene entame une carrière en solo et devient Auteur-Compositeur-interprète en exprimant ses textes en langue Kabyle. Avec son style relativement moderne à son époque, Brahim Izri a contribué considérablement à la modernisation et à l’enrichissement de la chanson Kabyle. Ses textes traitent en majorité sur l’identité, les droits de la femme et l’égalité entre les hommes et les femmes.

Nous ne pouvons parler de Brahim Izri sans évoquer deux de ses meilleures réalisations : « Tizi Ouzou » qui est une reprise de l’œuvre de Maxime Le Forestier (San Francisco) et « Iniyid Ay Aterras » où il traite et fait les éloges de la langue Kabyle.

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