Algérie vs Kabylie
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Primitivement, qu’est-ce qu’une révolution ? On n’en manque pas de politiques et de sociologues à avoir défini ce qu’une révolution est à quelques nuances prés. Pourquoi développerais-je ? On a beau entendu dire, lire et écrire qu’une révolution serait le brusque renversement d’un régime et/ou structure politique dans un temps relativement court et puis lorsque on analyse la dite révolution que ces intellectuelles ont prédéfinit divinement, on se rends compte de l’échec perpétuel dont ils agonisent depuis des siècles.

Révolution; tellement beau à prononcer mais très hard à définir. Mot qui évolue les opinions, qui flâne les pensées, qui innove les sciences et qui manœuvre les découvertes, mais pas que! il est tout de même bouleversement comme ils diraient, non pas politique, ce qui lui serait comme lemme en l’occurrence mais plutôt sociétal, économique et particulièrement moral! Je crois que je viens de la définir pour ma part aussi et tant pis.

Sur ces entrefaites, désormais qu’on sait ce qu’une révolution signifie théoriquement, il serait encore mieux de savoir sur quelle base cette conformité débute et encore plus que tout, avec quoi et qui peut-elle rimer ? Afin de s’embellir, ausculter les frontières culturelles, linguistiques et ethniques entre deux entités ayant la même révolution pour cataclysme serait capital.

Partant d’un aphorisme, un Kabyle, par une essence, songe à l’ouverture des restaurants pendant la période du jeune islamique (Le Ramadan), en d’autres termes, est laïc. Son confrère de lutte quant à lui, à la lumière, Monsieur Lambda, originaire de Msila, même accomplir les prières surérogatoires (Tarāwīḥ) en dehors de ce même-mois ne lui poserait problème. Ceci dit, ne tombons surtout pas dans la facilité du Kabyle qui serait mieux que son confrère cité, j’affirme juste que ces deux entités n’ont entrepris de trajectoire commune historiquement, rien qu’en regardant au jour J de l’indépendance; certains ont choisi et consenti le vol de la révolution, approuvé la dictature par la suite et enfin, acclamé l’islamisation au moment où Le Village ‘’ E-deshra comme dirait la hyène’’ est restée au maquis choisissant de finir le projet démocrate, hélas en vain. Et d’ambitions antagonistes encore plus exacerbées présentement.

Par conséquent, ma question est la suivante; Pourquoi vouloir concrétiser le rassemblement de deux entités totalement antagonistes? deux sociétés avec des intérêts et des aspirations opposées sous une forme constitutionnelle? Sachant que l’un pense que le fédéralisme au sens primaire est la solution à toute ironie, pendant que l’autre, qui, est majoritaire, la vie commune ne lui signifie guère. À savoir, dans un contexte dit démocrate, le fédéralisme ne passerait que par décret présidentiel (Ce qui est un peu contradictoire avec les préceptes républicains que prône tout mouvement globaliste et démocrate de cette mouvance à mille et un vendredi).

Cependant, prenons en compte le cas de la communauté qui s’autoproclame arabe, c’est-à-dire une communauté originaire de la péninsule arabique, quelle discordance existe entre le Bahreïn et le Qatar? deux territoires emblématiques de la civilisation musulmane et dont la langue est unique et des dialectes encore plus similaires que les accents algériens, or ces deux territoires issu de la même et une civilisation se divisent en deux états nations plutôt rivaux, je ne vois pourquoi l’Algérie, cet ensemble géographique réuni par la France coloniale a des fins purement géostratégique et qui, d’un point de vue historique à toute légitimité devrait en faire exception.

Rajoutes-en à toutes ces excuses couardes et loufoques, lentement proférées par nos vieux idéalistes de tout bord, l’argument fatal de s’unir afin d’arraché la liberté, quand il ne reste à ton alliance de circonstances rien que l’alliance, c’est comme le couteau sans manche auquel il ne manque que la lame. Qu’est-ce qui est de plus cher à l’Homme que la liberté? que l’émancipation? que la souveraineté? Pour cela, nous pourrions leurs répondre que par l’expérience tirée de toute révolution; les Hommes ne peuvent s’unir qu’une fois Libres! ils ne peuvent coopérer qu’une fois souverains! C’est tout l’objet d’une lutte sans trêve et sans grâce et qu’une fois acquis, ne devrait jamais se déposséder. Rien que la souveraineté paye.

Le survivaliste