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“Parfois une bonne frontière vaut mieux qu’un mauvais mélange”. Disait Régis Debray.

Après les nombreuses tentatives de stigmatisation de la kabylie qui se sont déroulées durant ces derniers mois et à l’approche des élections législatives, l’Algérie sort une énième fois sa seule carte, l’exclusion du Kabyle et l’instrumentalisation de la cause palestinienne afin de montrer à l’échelle internationale qu’elle est du côté des peuples opprimés. 

En flasquant le maillot de son équipe nationale en arabe, exclusivement en arabe, l’algérie exprime un message rempli de haine et de mépris envers la Kabyle, ce qui a provoqué un tollé d’indignation sur la toile Kabyle. Beaucoup estiment que cet acte est discriminant, d’autres estiment qu’elle viole sa propre constitution.

“Les frontières sont la meilleure et la pire des choses.”

Puisque l’Algérie nous méprise tant, pourquoi n’accepte-t-elle pas que nous puissions nous doter d’un état indépendant, que nous traçons des frontières qui nous séparent d’elle géographiquement et qui nous permettent de co-exister en paix? La raison est très simple, la classe capitaliste a besoin de la guerre de tous contre tous. Si les peuples disposent d’eux-mêmes, cela aboutira par la suite vers l’union des masses populaires, ce qui mènera vers la perte de ses privilèges, voir-même vers son abolition. Le cas de la Kabylie et de l’Algérie que j’ai évoqué ci-dessus n’est qu’un cas parmis tant d’autres dans le monde, bien que chaque cas a ses différents contextes. Afin de corroborer mon analyse, j’évoque le cas du conflit Israëlo-palestinien. Ce qui cause le malheur des peuples palestinien et israélien est l’absence de frontières, ce qui a mené vers la construction de murs, ce qui provoque des fascismes des deux côtés dont la classe capitaliste accomode fort bien vu qu’on entrave la lutte des classes à travers cela.

TAHIR Khaled